29 octobre 2012

Free Time : Skyfall


Skyfall est le 23° film  de la série James Bond réalisé par Sam Mendes, sorti le 26 octobre 2012. Daniel Craig incarne pour une troisième fois l'agent secret après Casino Royale en 2006 et Quantum of Solace en 2008. Judi Dench reprend pour la septième et dernière fois le rôle de M, le supérieur de Bond.

Synopsis: 
 
 Lorsque la dernière mission de Bond tourne mal, plusieurs agents infiltrés se retrouvent exposés dans le monde entier. Le MI6 est attaqué, et M est obligée de relocaliser l’Agence. Ces événements ébranlent son autorité, et elle est remise en cause par Mallory, le nouveau président de l’ISC, le comité chargé du renseignement et de la sécurité. Le MI6 est à présent sous le coup d’une double menace, intérieure et extérieure. Il ne reste à M qu’un seul allié de confiance vers qui se tourner : Bond. Plus que jamais, 007 va devoir agir dans l’ombre. Avec l’aide d’Eve, un agent de terrain, il se lance sur la piste du mystérieux Silva, dont il doit identifier coûte que coûte l’objectif secret et mortel… 
 Avis: 

Les anniversaires de Bond se suivent et, heureusement, ne se ressemblent guère. Voici dix ans, en guise de gâteau pour ses 40 bougies au cinéma, le tueur assermenté s’était vu infliger Meurs un autre jour, l’un des pires volets de la très inégale saga. Exit Pierce Brosnan suite à ce fiasco. En 2012, Eon Productions corrige l’affront et son réalisateur commis Sam Mendes nous offre rien moins que la plus épique, passionnante, poignante et gonflée des aventures de 007. Sur les bases déjà bien audacieuses de l’excellent Casino Royale, Skyfall se permet d’emmener le héros vers des territoires jamais foulés jusque-là dans l’introspection et l’exploration de Bond en tant que personne. Pas de panique : Daniel Craig ne passe pas le film à sangloter sur son triste sort.

La réalisation. Avec Sam Mendes, les producteurs ont d'abord opté pour un directeur d'acteurs hors pair. Souvenez-vous du film Les Noces Rebelles. Si les scènes d'action de Skyfall sont très réussies, le film séduit d'abord grâce à ses têtes à têtes jubilatoires. 
Entre Bond et M. 
Entre Bond et l'agent Eve. 
Entre Bond et Séverine. 
Entre Bond et Raoul Silva.
N'en rajoutez pas. Et puis il y a quelques séquences purement stupéfiantes. Le combat en ombres chinoises dans un building à Shanghai, le monologue de Silva devant un Bond ligoté. Le même Silva retirant son dentier sous les yeux de M, horrifiée. Sans parle du final à la Peckinpah, crépusculaire, dévastateur. Terrible.

 La star. Avec Casino Royale, Daniel Craig devait entrer dans le costume de 007 et convaincre les sceptiques. Quantum of Solace, hélas, reculait d'un cran dans la mythologie. Trop musclé, trop brutal, trop Terminator en costard, l'espion n'avait plus une once de charme. Qu'on retrouve dans Skyfall. Des clins d’œil, des répliques cinglantes, un James tout cabossé qui tente de dissimuler – en vain – ses faiblesses à ses supérieurs. Une superbe performance, qui mériterait une nomination à l'oscar.
  

 Le méchant. Après le décevant Mathieu Amalric dans Quantum of Solance, les producteurs ont débauché l'un des meilleurs acteurs du monde, l'Espagnol Javier Bardem, oscarisé pour son rôle de tueur à mèche dans No Country For Old Men, des frères Coen. Mielleux, pervers, libidineux, flamboyant, désabusé... Sa performance dans Skyfall est à la hauteur des plus beaux vilains de la saga. Et quand le méchant est réussi... C'est tout le film qui est réussi.

Le scénario. C'est la botte secrète de Skyfall. Au départ, le film a été écrit par le duo Neal Purvis-Robert Wade. On leur doit tous les Bond suivants : Meurs un autre jour, Casino Royale et Quantum of Solace. Avec des fortunes diverses de l'avis des fans. Lorsqu'il arrive sur le projet, Sam Mendes n'est pas tout à fait convaincu par le script. Enter John Logan, l'un de ses proches, une pointure hollywoodienne à qui l'on doit Gladiator. Grâce à lui, Skyfall a gagné en gravité. En finesse aussi. Ça tombe bien, c'est lui qui écrira les deux prochains, qui devraient être les derniers de Daniel Craig.


Live for what you love.
Let's Be Swagg.
L.

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